Histoire d’Edimbourg
Edimbourg s’est développée sur la rive sud du Firth of Forth (large estuaire), entre deux collines volcaniques (Arthurs’Seat au sud et Calton Hill au nord) qui constituaient une position défensive naturelle. Les premières trace d’occupation du site remontent à 900 ans avant JC. Mais Edimbourg ne commence à se développer qu’au XIème siècle. Les premiers remparts entourent la ville vers 1450, mettant sans doute la ville à l’étroit puisque la croissance démographique importante oblige les habitants à ériger des immeubles pouvant compter jusqu’à 12 étages : Edimbourg devient ainsi le « Manhattan du Moyen-Age ». Ce n’est qu’à cette époque que Edimbourg devient la capitale de l’Ecosse, ravissant ce titre à Perth. La ville connaît alors une période riche en péripéties politiques. L’Acte d’Union avec l’Angleterre en 1707 réduit le poids politique de la capitale écossaise, mais les arts et les lettres continuent de florir. Aux XVIIIème et XIXème siècles Edimbourg est reconnue pour le génie de ses scientifiques, de ses philosophes et de ses artistes : Adam Smith, Robert Burns, Robert Louis Stevenson, Charles Dickens, Walter Scott, Graham Bell (né à Edimbourg), … La population de Edimbourg quadruple au XIXème siècle pour atteindre 400 000 habitants ! La vieille ville est alors habitée par les réfugiés irlandais fuyant la Grande Famine. A partir de 1997 et du référendum en faveur de l’autonomie écossaise, Edimbourg renoue avec son passé de capitale de l’Ecosse par la construction d’un nouveau parlement, en plein coeur de la vieille ville. Mais les travaux débutés en 1999 et prévus pour se terminer en 2001 déclenchent des controverses : le chantier prend du retard (en 2003 le bâtiment n’est toujours pas délivré !) et les coûts explosent ! Pas le meilleur moyen de persuader du bien-fondé de l’autonomie écossaise …